7 octobre 2023

  • Qui dans la classe politique peut dire qu’il ne savait pas?
  • Qui peut dire qu’il ne savait pas que l’islam avait secrété une idéologie mortifère et monstrueuse?
  • Qui peut dire qu’il ne voit pas le rapport entre cette religion et les massacres commis au nom de leur Dieu?
  • Qui ne s’étonne pas que les deux grands courants de l’Islam, Chiite et Sunnite ont chacun crée leur totalitarisme djihadiste?
  • Qui ose prétendre qu’il ne comprend pas que la cause palestinienne est utilisée comme prétexte pour mobiliser des foules incultes à exprimer leur haine des juifs?
  • Qui peut croire aujourd’hui que le Hamas s’intéresse au sort des Palestiniens?
  • Qui n’a pas compris que Hamas et Daesh-Isis sont la même chose?
  • Qui a besoin de combien d’autres pogroms pour comprendre qu’il y en aura tant que cette peste verte ne sera pas éradiquée?
  • Qui peut se présenter en modèle de vertu pour dire aux Israéliens ce qu’ils ont à faire? Les Alliés des bombardements de Dresde? Les Américains d’Hiroshima? 
  • Qui n’a pas compris que l’agenda du Hamas, comme celui des Mollahs et de Daesh, n’est rien d’autre que d’imposer la Charia au monde entier, quel qu’en soit le coût?

Jusqu’à la seconde guerre mondiale les conflits avaient en général pour but de s’emparer de territoires, de ressources, de biens, voire d’esclaves ou femmes. La deuxième guerre mondiale marque un tournant, on ne se bât plus seulement pour conquérir des territoires mais pour imposer son idéologie, sa religion ou sa tribu (pour les guerre tribales qui subsistent), dans tous les cas ce sont des guerres initiées par des régimes totalitaires qui ont des visées génocidaires.

Les guerres ainsi menées les camps sont clairement définis tout comme les buts de guerre: imposer une idéologie, nazisme, communisme, épuration ethnique.

Dès son origine le conflit israélo-arabe est plus complexe, il prend selon les circonstances des apparences diverses. Ce sont les états arabes voisins qui refusent l’installation des sionistes. Il commence comme un conflit territorial où la composante musulmane émerge mais reste en second plan. Au début, il se positionne en s’opposant à toute idée de souveraineté juive sur son sol historique en adoptant les revendications nationalistes de l’époque. Les adversaires d’Israël sont alors les « Arabes », pas encore les Palestiniens.

Après la guerre des 6 jours l’invention par le KGB* d’un peuple Palestinien ad hoc en fait l’adversaire de l’état juif affligé de tous les maux que la gauche bien-pensante combat. Jusqu’alors Israël représentait la réussite d’une Utopie qui réalisait un rêve millénaire en inventant une société progressiste absolue, le Kibboutz. La propagande soviétique s’appuyant sur les peuples qu’elle maintenait sous sa coupe et les leaders arabes qui jouent le jeu de la lutte des classes va fabriquer de toutes pièces un récit qui colle à l’idéologie qu’elle représente et qui donnera à la cause palestinienne le soutien de tous les relais de l’URSS. Le romantisme attaché à ces luttes révolutionnaires des années 60 valide sans discernement ses modes d’action, détournement d’avions, prise d’otages, meurtres, terrorisme (voir Edwy Plenel qui justifie le meurtre des Sportifs Israéliens à Munich en 72). Dans le même temps, une conjonction d’idiots-utiles comme le Quai d’Orsay malade de la perte de l’Algérie, d’antisémites férus d’orientalisme, d’une culpabilité mal assumée tant envers la Shoah que du colonialisme occidental, du malaise très catholique de De Gaulle devant la souveraineté juive en Terre Sainte, va s’ajouter à la propagande soviétique pour ternir peu à peu l’image d’un Israël assiégé par 22 états arabes génocidaires et par un tour de passe passe immonde va faire passer Israël de victime à persécuteur. 

La crise pétrolière de 73 fera tomber les derniers scrupules des pays occidentaux plus attachés à leurs Economies qu’à la justice, et c’est sans état d’âme qu’ils choisiront de fermer les yeux sur les dictatures, les atteintes aux droits de l’homme, les massacres, lots quotidiens de tous les pays arabes.

Continuant à adapter son discours aux idéologies, qui évoluent en Occident, la cause palestinienne prend de nouveaux habits et dès les années 2000 elle revendique son appartenance aux mouvements en lutte contre un état colonialiste qui pratique l’apartheid. Le monde est dupe, ou plutôt choisi de l’être et convoque l’infâme Conférence de Durban de 2001 et laisse le BDS répandre l’idée d’Israël pays d’apartheid.

L’évolution constante de la nature des revendications palestiniennes trouve un écho de plus en plus important sur les campus et auprès de toutes les mouvances orphelines de l’URSS. Dans le même temps la démographie de l’Europe a changé et il devient de plus en plus difficile de mettre en cause le récit arabe sans mettre en péril la « paix civile ». Ainsi la prudence, voire la pusillanimité, des états européens les contraint à chaque épisode violent à renvoyer dos à dos Israéliens et Terroristes Palestiniens en reprenant le récit arabe: « c’est la faute à l’occupation ».

Comme si le monde arabe n’était pas capable de semer le chaos à lui tout seul.

Le Chaos, la monstruosité, l’impensable, c’est ce que le monde découvre le 7 octobre 2023. Ce jour là, avec l’assassinat de milliers d’Israéliens qui sidère les démocraties, les rues du monde arabo-musulman clament leur joie. Le pogrom assumé du Hamas met celui-ci au même niveau que les nazis des eizengrupen qui faisaient bombance devant leurs charniers. Mais le Hamas a franchi un pas de plus dans l’inhumanité, là où les nazis avaient essayé de faire disparaître les traces de leurs crimes (en faisant sauter les fours crématoires ou en évacuant les camps avant l’arrivée des Alliés), le Hamas, comme les serial killers psychopathes, montre au monde à travers les réseaux sociaux les preuves de sa monstruosité qu’il revendique avec fierté. 

Qui oserait prétendre qu’il existe au monde une seule cause qui justifie un tel comportement? La conclusion qui s’impose et que rien ne peut contredire c’est que la cause palestinienne était le dernier soucis des dirigeants du Hamas. Que la rue arabe soit dupe et ne parvienne pas à condamner les actions djihaddistes du Hamas prouve l’immaturité de celle-ci et son absence de repères moraux. Ces foules, sans cerveaux, nourries à un Islam basique s’enflamment au moindre appel de leurs prêcheurs haineux qui leur rapportent que la violence dans laquelle est née l’Histoire du Prophète est sacrée et que c’est la volonté d’Allah de la reproduire aujourd’hui. C’est bien le cynisme des Mollah Iraniens de compter sur un mouvement décérébré pour faire son djihâd mondial. Ce serait le déshonneur des démocraties de ne pas voir le piège ainsi tendu et d’essayer de modérer la réaction israélienne. Réaction, qui au delà de la douleur indicible du peuple devant le massacre dont il a été la victime, sera motivée par l’obligation qui lui a été faite de montrer les corps torturés, brûlés, démembrés des victimes pour que le monde croit à la véracité de l’horreur. Là, comme en tant de détails la différence de culture entre le monde arabe et le monde juif se situe, nous ne montrons jamais les morts tandis que les djihadistes se complaisent à l’exhibition. Deux mondes qui ne peuvent cohabiter.

Inutile de faire la liste des guerres et opérations qu’Israel a dû mener depuis 75 ans et qui toutes ont été arrêtées par l’Occident avant qu’Israël puisse les conclure.

Inutile de faire la liste des erreurs de jugement, des lâchetés, des compromissions, des capitulations des pays occidentaux, leur aveuglement et l’incapacité à dénoncer sans circonvolutions verbales le mal qui ronge l’islam dans tous ses avatars.

Inutile de revenir sur les beaux-parleurs qui ont nié avec véhémence la réalité du « Choc des civilisations » pour nous vendre de la culpabilité à tout va pour mieux justifier le ressentiment et la violence des peuples du monde arabo-musulman.

L’heure n’est pas aux règlements de compte, le Monde brûle, il s’agit aujourd’hui de ne plus se tromper, d’appeler un chat un chat et ne plus détourner les yeux.

Aujourd’hui il n’est plus question du peuple palestinien, la solution à ce problème qui aurait pu être réglé il y à 75 ans est renvoyé aux calendes grecques de par l’agissement de leurs représentants. Il ne faut surtout pas se tromper de problème, celui auquel nous avons à faire face est celui d’un totalitarisme monstrueux qui a pris en otage une population dont la vie et la mort lui est totalement indifférent.

Plus que jamais les gouvernements occidentaux doivent être aux côtés d’Israël et ne pas succomber aux pressions que des foules hystériques vont exercer afin d’arrêter le bras de Tsahal. 

Les réseaux sociaux, les fake news, l’ignorance, l’irresponsabilité des médias qui font la course au lieu de vérifier leurs informations, sont autant d’étincelles qui peuvent mettre le feu au poudre d’une explosion incontrôlable.

La peur de reconnaître où est le camp du bien et où est celui du mal paralyse les politiques au pouvoir qui veulent toujours ménager la chèvre et le choux. Or c’est là la faille des démocraties et c’est peut être ce qui les anéantira. Poutine, les Chinois ou les Mollah, eux n’ont aucun doute, ils se désignent comme représentant le Bien absolu et leurs opposants le Mal absolu. Ce n’est qu’en utilisant le même type de représentation qu’on pourra parvenir à survivre. 

A quoi bon venir en Israël pour soutenir son peuple avec des mots si ceux-ci ne sont pas suivis d’action? Toute action suppose que, malgré la très importante population musulmane vivant sur le sol européen, les discours publics soient sans équivoque et qu’ils dénoncent le mal sans avoir peur des réactions de cette population.

Les monstrueux massacres des tueurs psychopathes du 7 octobre devraient être le moment d’une prise de conscience sans retour. Le Mal absolu, c’est eux! Il n’y aura pas d’avenir pour les démocraties occidentales si ce Mal n’est pas effacé, définitivement car il a déjà pénétré dans trop d’esprits faibles au sein de ces sociétés.

Aujourd’hui, il faut que les peuples d’Occident comprennent que pour les pervers du Hamas et leurs commanditaires, ils sont devenus comme les Juifs sous l’Allemagne nazie: les nazis n’ont pas fait de distinction entre Juifs religieux, réformés, entre Juifs croyants ou non-croyants, entre Juifs athées et Juifs convertis, de la même façon les djihadistes ne feront aucune différence entre Français de gauche et Français de droite, entre Italien catholique et Allemand pacifiste, entre journaliste complaisant et journaliste honnête, tous mourront.

©Denis Elkoubi 2023

*https://www.gatestoneinstitute.org/9090/soviet-union-palestinians

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